dimanche 12 avril 2015

Dimanche d'escale


à 11h, Plateau TV : Le phare des sirènes, Lecture musicale avec le Collectif blOp (Interjection), d’après le livre de Rascal et Régis Lejonc (Didier jeunesse)Fred Jouveaux dit le texte, accompagné par le musicien Jean-Philippe Tomasini et par les images projetées de Régis Lejonc.

à 14h, Café Pompier : le prix Artemisia, pour la promotion de la bande dessinée féminine
Avec la fondatrice Chantal Montellier et les Lauréates 2010 et 2011 Laureline Mattiussi et Ulli Lust.

à 14h, Forum BD : Le chant des Stryges : rencontre avec Eric Corbeyran et Richard Guérineau
Du désert Mojave à la cordillère des Andes, des crimes inexpliqués indiquent tous que des créatures inconnues sont à l'œuvre. Ces êtres mystérieux, appelés les Stryges, semblent avoir pénétré jusqu'aux plus hautes sphères de l'État. Kevin Nivek, l'ex-responsable de la sécurité du Président américain, aidé par une tueuse d'élite, remonte la piste...
Rencontre présentée par Fred Savin.

à 15h, Forum BD : Rencontre : Une heure avec Jean-Yves Ferri

à 15h, Café Pompier : L’œil de la nuit, rencontre avec Gess et Serge Lehman

à 16h, Improvisation graphique au Plateau TV
Avec sa main de fer dans un gant de velours, distillant douceur, poigne et malice, Olivier Ka invite Régis Lejonc et ses invités à relever le défi du dessin sous contrainte en improvisation totale. Mots, musique et dessins s’entremêlent et les histoires s’inventent en direct. Avec Alfred , Ronan Badel , Marc Boutavant , Christian Cailleaux , Carole Chaix, Nathalie Choux , Claire Franek , Richard Guérineau , David Prudhomme, Troubs, et Olivier Tallec.

à 16h, Forum BD : Voix de la nuit, rencontre avec Ulli Lust et Marcel Beyer
En partenariat avec le Goethe Institut Bordeaux et le Goethe Institut Paris

à 16h, Café Pompier : Rencontre : une heure avec Yoann

à 16h30, Studio de création
Rêveurs lunaires, Rencontre avec Cédric Villani et Edmond Baudoin

à 17h30, L’Atelier : Prévert, Inventeur, Lecture dessinée
La comédienne Isabelle Fruleux lira Tentative de description d'un dîner de têtes à Paris, l’un des premiers poèmes de Prévert, illustré en direct par les dessinateurs Christian Cailleaux et Hervé Bourhis.
Rencontre suivie d’une discussion avec les artistes
Retrouvez Christian Cailleaux, invité d’honneur du festival Regard 9, la bande dessinée autrement) du 25 mai au 7 juin

2 commentaires:

  1. Les Stryges au zénith
    C'est assez drôle. Lorsque nous avons commencé, nous nous sommes fait casser la gueule par la critique. Aujourd'hui, les Stryges sont présentés comme une sorte de classique. Nos albums sont très empruntés en bibliothèque. » Richard Guérineau peut se permettre d'en sourire. Le succès du « Chant des Stryges » a validé la démarche entreprise il y a bientôt dix-huit ans avec le scénariste Corbeyran. Leur vision s'est imposée sur la longueur. Au point d'être invité à en débattre avec le public, ce dimanche, dans les salons de l'Escale du livre.

    Thriller fantastique
    Rien n'était gagné d'avance. Le marché de la bande dessinée se portait certes mieux à la fin des années 1990. Poser les bases d'une série comme « Le Chant des Stryges » tenait pourtant déjà de la gageure. Jugez ! Trois cycles de six albums (2) pour ce thriller fantastique au long cours. « Nous sortions Éric et moi d'une expérience qui avait tourné court, raconte Richard Guérineau. Nous avions signé ensemble trois albums de ‘‘L'As de Pique'' chez Dargaud. Mais la série n'a pas marché. Nous nous sommes concertés sur notre envie commune de créer un thriller. Nous avons posé les bases du récit. Le fantastique s'est immiscé presque malgré nous. »

    Spontanément, les deux auteurs sentent le potentiel de leur univers, une mythologie réactualisant nombre de mythes et légendes pour les placer au centre d'un récit conspirationniste. Se lancer dans une telle aventure n'était pas sans conséquences. « Nous avons été regardés comme des fous par les copains bordelais, sourit Richard Guérineau. Il faut une certaine volonté pour s'impliquer sur une série pour une telle durée. »

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  2. Comme un Avignon du livre
    L’Escale du livre s’est achevée hier soir. Public, auteurs et libraires y ont largement trouvé leur compte.

    sud ouest de lundi par catherine darfay

    C'est quand même un drôle de truc, cette Escale du livre. Un truc où les fidèles sont capables de faire la queue pendant une demi-heure pour entendre parler du « fracas du monde » à 11 heures le dimanche matin ou pour écouter l'historienne Mona Ozouf. Quitte à se voir refuser l'entrée faute de place. Les plus assidus n'en ont jamais assez, stabilotant sur leur programme toutes les rencontres auxquelles ils veulent assister. Ils privilégient les places en bout de rang pour s'esbigner ici avant de refaire la queue là. Du coup, ça râle quand même un peu quand, pour accueillir d'autres spectateurs, il faut aussi occuper les places du milieu.

    « Le côté festival est entrain de prendre même si, cette année, il y avait moins de performances, tout simplement parce que nous avions moins de propositions d'auteurs », analyse Pierre Mazet, président de l'association organisatrice. « Les auteurs disent volontiers que l'Escale du livre leur rappelle le festival d'Avignon. Pour la convivialité et la curiosité du public. »

    Plus de place
    Mais sans la frénésie. Certes, ça bouchonne pas mal à l'entrée de certains débats et devant les auteurs, surtout au rayon BD et jeunesse, où les dédicaces agrémentées de dessins prennent plus de temps. Mais l'organisation de l'espace tout autour de la place Renaudel permet une circulation fluide. Les libraires de Comptines, de retour à l'Escale après neuf ans d'absence, apprécient : « Il y a beaucoup plus d'espace que lorsque la manifestation se déroulait place de la Bourse. Mais on ne dirait pas non pour en avoir encore plus ! » se réjouit Ariane Tapinos.

    La manifestation étant essentiellement gratuite, la foule est difficile à évaluer. « Mais on sait déjà qu'on fera le même chiffre de l'an dernier, voire mieux », estime Hélène des Ligneris.
    Pour la libraire de La Machine à lire, l'essentiel n'est pourtant pas là. « L'essentiel est que l'Escale soit désormais bien ancrée. C'est bien mieux que « the place to be » à la bordelaise. C'est un lieu essentiel pour la tranquillité des choses, le niveau des débats qui suscitent la lecture et éveillent le désir. »
    Même satisfaction du côté des autres libraires. Martin Peix pour Le Passeur (La Bastide) apprécie le fait que, avec moins d'auteurs que l'an dernier, il ait eu du temps pour chacun et de l'espace pour proposer en prime quelques titres de son fond. « Ce n'est pas la même chose qu'en librairie, il n'y a pas le même besoin de conseil mais c'est une façon de travailler qui nous ressemble davantage. »
    Sans pression, donc. Le stand de La Machine à lire a d'ailleurs fait de même avec des livres qui lui sont chers, même s'ils ne sont plus dans l'actualité.
    Valérie Mizzi, de la librairie Madison, est ravie d'avoir fait le déplacement depuis Libourne : « On était déjà au secteur jeunesse, c'est une première pour nous à la librairie générale. On reviendra, c'est sûr. Ne serait-ce que pour les rencontres avec les auteurs : à Libourne, on n'en a jamais eu autant en même temps et c'est un vrai plaisir d'avoir à faire avec un public d'habitués, qui viennent vraiment pour le livre. »

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donc, tu voulais dire quoi ?