mercredi 14 mai 2014

Lecture dessinée

Avec Marion Duclos, à St Symphorien, ce mercredi



1 commentaire:

  1. Sud ouest par Florence Monteilhet
    Émouvante lecture dessinée

    Mercredi dernier, à la médiathèque municipale Jean Vautrin, Marion Duclos a enchanté le public, avec son acolyte Christian Loustau, par une initiative très originale : une « Lecture dessinée ». Il lit, elle dessine… Ce fut l'occasion d'inaugurer l'exposition « Ernesto » avec le Conseil régional, l'agence régionale Écla Aquitaine et la commune de Saint-Symphorien.

    Cette exposition regroupe une série de documents sur la communauté espagnole bordelaise des années 70 et 80, ainsi que des études de personnages et des planches originales. Elle est visible à la médiathèque Jean-Vautrin jusqu'au samedi 31 mai.

    Projet de bande dessinée
    Marion Duclos est bédéiste, lauréate « BD 2014 » des résidences d'écritures du chalet Mauriac. Elle y est accueillie pour deux mois, afin de poursuivre un projet de bande dessinée : Ernesto. Cette rencontre a eu lieu dans le cadre de la résidence d'écriture de Marion Duclos au chalet Mauriac.

    Deux heures durant, la jeune dessinatrice a illustré, en direct (son travail étant retransmis sur grand écran), des textes lus par le comédien Christian Loustau : des extraits du recueil de nouvelles Trésor de la guerre d'Espagne de Serge Pey, publié par les éditions Zulma.

    Dans cette démarche, Marion Duclos poursuit un travail lancé en août dernier : lors d'un court séjour à Saint-Symphorien, elle avait pu regrouper de nouveaux témoignages. Un trait de plume incomparable…

    Codes subtils de la guerre
    Quant à Christian Loustau, il a emmené les spectateurs dans le monde tantôt tendre tantôt cruel de l'Espagne et de ses plaies. Par exemple, lors de l'évocation de l'histoire d'une mère qui avertit ses partisans des dangers et mouvements de troupes ennemies par un code subtil : c'est le linge qui sèche dehors qui, selon ce qui y est mis, renseigne et parle, un alphabet domestique en quelque sorte.

    Des souvenirs d'enfance de l'auteur aussi : « Le soleil, comme un jaune d'œuf, est sorti de la mer… » Les arbres de l'oncle Gibraltar, qui portent chacun, gravés, le nom d'un compagnon mort au combat… Ou encore ce vieil homme et l'enfant, victimes de l'aveuglement assassin de certains.

    La phrase « aider le ventre de la liberté à accoucher d'un nouvel enfant » pourrait à elle seule résumer ces beaux textes, dits d'une voix calme et grave, et pourtant passionnée lors de cette belle soirée.

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