L'un est philosophe et écrivain, l'autre auteur de bandes dessinées. Leur rencontre est à la fois le croisement de deux générations portant un regard sur l'exil et l'écriture, mais aussi un cheminement artistique. La présentation ce soir des premières planches originales de l'adaptation en bande dessinée de La signature (A.Glykos, Ed. l'Escampette, 2011) par Allain Glykos et Antonin au château de Pujols est un rendez-vous à ne pas manquer.
Auteur de plusieurs romans, largement autobiographique, dont Parle-moi de Manolis (1998) et Manolis de Vourla (2005), « fasciné » par le déchirement de l'exil et cette incapacité à ancrer son présent quelque part. « Lorsque j'ai commencé à poser des questions sur son enfance, ça a libéré la parole de mon père. J'ai commencé à prendre des notes, puis à le filmer. Puisqu'il ne savait pas écrire, il se devait de dire. »
Un jeune dessinateur, Antonin, se passionne pour l'histoire ; Allain Glykos accepte un projet de bande dessinée. Ils réfléchissent au rapport texte image, font évoluer le trait de l'artiste… Salué de salons littéraires en librairies, l'ouvrage est accueilli comme un très beau roman graphique dont les dessins, portent l'histoire de l'exil de Manolis d'Asie Mineure en France. Antonin participe au Festival d'Angoulême et publie le très remarqué Sous sols, carnets de voyages au cœur des métros parisiens avec le groupe Croc'en jambe.
Vernissage ce soir
L'accueil en résidence des deux auteurs par Nouaison fait suite à l'ouverture de saison lors des Journées du patrimoine autour de la thématique Papier et écritures qui avait réuni 25 plasticiens et auteurs et 150 œuvres sur une dizaine de sites de la Cdc. Un parcours associant 150 élèves du territoire, formation d'enseignants, rencontres et signatures a ponctué ce projet.
Vernissage et rencontres au château de Pujols à 19 heures en présence des auteurs
Expo ouverte jusqu'au 19 avril de 16 à 19 heures.
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