- Possibilité de visiter la future Cité Numérique de 16h à 18h.
- 18h inauguration officielle en présence du président de la Communauté urbaine de Bordeaux, suivie d’un cocktail.
- 19h30 Franky Baloney, nouveau candidat aux élections municipales, se lance à corps perdu dans sa campagne, entouré de ses sympathisants de la Fabrique Pola, qui auront deux minutes chacun pour vous séduire.
- Dès 21h des interventions surprises et performatives avant le dancefloor, boum boum !
Entrée libre - petite restauration & bar sur place
sud ouest du jour par Dominique Manenc
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Pola dans ses murs
La Fabrique Pola, dédiée à la création contemporaine et artistique, prend ses aises sur 2 500 m2
L’œuvre d’art a été réalisée pour l’inauguration qui aura lieu samedi. Accrochés au plafond, on trouve, pêle-mêle, un pied de table, des morceaux de tabouret, des bouts de moquette, un ventre d’ordinateur, un code pénal, un cadre de sérigraphie et bien d’autres objets qui intriguent, comme ce trousseau de clés. « Celui des locaux de la Citram où nous étions hébergés », explique Éric Nezan, coordinateur de la Fabrique Pola qui vient encore de déménager.
La Fabrique Pola est un lieu dédié à la création contemporaine et la production artistique.
18 structures et neuf artistes auteurs viennent de s’installer sur cet espace de 2 500 m2, autrement dit le bâtiment C de l’ancien centre de tri Jean-Jacques Bosc, qui s’étend sur 22 000 m2.
D’autres entreprises arriveront ici pour rejoindre la Cité numérique, un chantier qui démarrera en juillet 2014. Aux commandes, l’architecte français Paul Chemetov.
Tournée vers les arts visuels
Pola a 12 ans d’existence. La fédération Pola était une association créée par d’anciens étudiants de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux qui désiraient s’organiser pour produire des œuvres d’art (bois, matériaux composites…). Autrement dit, mutualiser leurs espaces de travail.
Jusqu’en 2007, Pola était implantée rue des Argentiers dans le quartier Saint-Pierre de Bordeaux, puis tout le monde a déménagé pour s’ancrer sur la place de la Ferme de Richemont et la rue Bauquière. « En 2005, Pola avait signé une convention avec le Conseil général qui lui permettait de bénéficier de fonds européens », rappelle Éric Nizan, « et donc se développer ».
Puis Pola a émigré dans les anciens locaux de la Citram, du côté de Bordeaux-Nord. « C’est à ce moment-là qu’elle est devenue la Fabrique Pola, association tournée vers la création contemporaine et artistique. Elle a alors évolué vers les arts visuels », poursuit Éric Nizan, l’un des cinq salariés de la Fabrique Pola chargés d’accompagner les structures et les artistes dans leurs démarches administratives, juridiques, sociales et fiscales : « Un ensemble de services fournis et dont ils sont délestés, ce qui leur permet de se consacrer uniquement à leur projet. »
Séjour de deux ans maxi
Qui trouve-t-on à la Fabrique Pola ? Au hasard, Bruit du frigo, spécialisée dans la médiation et l’organisation de manifestations sur les espaces publics ; Zebra3/Buy-Sellf, productrice d’œuvres d’art contemporaines bénéficiant du 1 % culturel ; Allez les Filles, tournée vers les musiques actuelles ; Docile regroupement de graphistes et Webmasters ; l’Ouvre-Boîte, qui initie à l’art contemporain ; les Requins marteaux, maison d’édition de BD, etc.
Neuf artistes et auteurs ont la possibilité d’utiliser un atelier pour travailler. « Il y a des Français mais aussi des étrangers. Ils peuvent rester là deux ans », note Éric Nezan.
Le centre de tri de Bègles est aujourd’hui la propriété d’Euratlantique qui accueille la Fabrique Pola. Temporairement du moins, c’est-à-dire jusqu’au 31 décembre 2015, car son transfert vers la caserne Niel, sur la rive droite, est annoncé pour 2016.
Un nouveau et sans doute dernier déménagement