samedi 24 novembre 2012

Encore des histoires

Après les Historiettes (guide du promeneur curieux du Bordeaux d'aujourd'hui) sort l'Histoire de notre ville en bandes dessinées.
  

Un album conçu par Pierre-Roland Saint-Dizier sur des scénario de Caroline Vion, Aramayis Mkrtchyan, Mehdi Priat, Christophe Meynard, Alan Tissot, Joseline Javaloyes, Thierry Truel, Anne-Sophie Barbry, Mathieu Marsan, Pierre-Roland Saint-Dizier, Vanessa Duc.
Avec des dessins de Marc Moreno, Jérémy Gens, Christian Boube, Bastien Sanchez, Benoît Lacou, Aurélien Rosset, Sandro et Phil Castaza.

Chez Mollat, Samedi 24 Novembre 2012 à 16h00 : rencontre/dédicace avec Mathieu Marsan, Phil Castaza et Jérémy Gens.

Le commerce portuaire au XVIIIe siècle, les heures sombres de la Révolution, le négoce du vin au XIXe siècle, le destin singulier de la ville durant les deux guerres mondiales, son renouveau urbanistique au milieu du XXe siècle ainsi que ses projets engagés à l'aube du XXIe siècle constituent, dans ce premier tome, quelques moments forts de l'histoire de Bordeaux du XVIIIe au XXIe siècle.
Réalisée par dix étudiants en histoire et sept dessinateurs de la région, cette bande dessinée offre à un large public l'occasion de découvrir, sous un angle inédit, la capitale de l'Aquitaine. Un témoignage passionnant pour tous ceux qui ont envie de mieux la connaître.

1 commentaire:

  1. sud ouest du 11/12 par Catherine Darfay
    http://www.sudouest.fr/2012/12/11/l-histoire-fait-des-bulles-en-sept-moments-cles-905332-2780.php
    Jeunes historiens et dessinateurs ont travaillé ensemble pour raconter divers épisodes de la ville

    Sept BD pour le prix d'une. Et l'histoire en prime, de la vraie, de la tatouée à l'université. Le concept a déjà permis de raconter Albi et Toulouse chez l'éditeur Grand Sud. Il se décline aujourd'hui sur Bordeaux. « Des BD historiques, il y en a déjà depuis longtemps. Mais souvent, l'histoire n'est qu'un prétexte », explique Pierre-Roland Saint-Dizier, chef du projet chez l'éditeur albigeois. « Nous avons donc voulu une vraie légitimité historique, racontée de façon dynamique ».
    Offre de services a donc été adressée l'an dernier à la fac de lettres. Dix jeunes historiens ont saisi l'occasion pour devenir scénaristes de BD, chacun selon sa spécialité. Thierry Truel, par exemple, a travaillé avec Anne-Sophie Barbry sur le chapitre 4 où, en pleine affaire Dreyfus, des profs de fac, inspirés de personnages réels, se souviennent des réunions de l'Assemblée nationale « décentralisées » au Grand Théâtre en 1871 . « L'affaire Dreyfus nous donne l'occasion d'évoquer le combat de certains Bordelais comme Trarieux, fondateur de la Ligue des droits de l'homme. Et surtout, l'idée de faire de l'histoire autrement m'a séduit », dit le jeune chercheur, qui a pris le goût de l'histoire avec Astérix.

    Sur le terrain
    Du commerce triangulaire à la naissance de Mériadeck, les sujets ainsi scénarisés ont été livrés aux dessinateurs au petit bonheur. « J'espérais tomber sur le Moyen Âge, que j'aime beaucoup, mais la période d'avant le XVIIIe fera l'objet du second tome », sourit Benoît Lacou, qui a hérité de l'histoire de Thierry Truel. Le dessinateur ne s'est pas contenté de trouver un cadre à la mobilisation des dreyfusards. Ni des bulles aux citations, exactes, des personnages historiques. « Évidemment, les historiens sont plutôt habitués à fournir des mémoires épais. Du coup, on a vraiment travaillé ensemble. J'en ai profité pour apprendre plein de choses, sur le cimetière protestant de la rue Judaïque, sur le passage de Garibaldi à Bordeaux ou sur l'œil de verre de Gambetta, que j'ai dû redessiner ! ».

    Atout jeunesse
    Grand amateur d'histoire (il a déjà dessiné la révolte des vignerons du Midi et une trilogie historique, Hauteclaire, d'après Barbey d'Aurevilly), Benoît Lacou, qui se voulait archéologue, a également enfilé une casquette de chef de bande pour recruter une demi-douzaine de collègues. Il se réjouit d'être dans le livre encadré par deux de ses anciens élèves de l'Esmi, Bastien Sanchez pour l'apogée des vins de Bordeaux et Aurélien Rosset pour la guerre de 14. Même si les sept dessinateurs œuvrent dans la « ligne claire », la diversité des styles est un des atouts de ces Histoires de Bordeaux.
    La jeunesse en est un autre. Les historiens pressentis jettent un regard neuf sur des sujets que l'on croit rabâchés. Même quand ils ne sont pas historiens purs et durs. C'est le cas de Mathieu Marsan, spécialiste d'histoire de l'art. Un mémoire sur la base sous-marine l'a mis sur la piste d'Heinz Stahlschmidt, l'homme qui sauva le port de Bordeaux en août 1944 en faisant sauter les explosifs allemands. « C'est une histoire très importante mais méconnue. Avec Sandro, le dessinateur, nous avons travaillé des mois là-dessus en allant sur les lieux. Ma grande satisfaction, c'est que la veuve de Stahlschmidt a été touchée par l'hommage ».
    Chaque chapitre est en outre accompagné d'un contexte historique que les plus jeunes lecteurs pourront sauter. Ou pas.
    Histoire(s) de Bordeaux, éditions Grand Sud, 14,50 €. Prochaines dédicaces les 15 et 16 décembre, de 15 heures à 18 heures à la Fnac de Bordeaux

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