mercredi 28 juillet 2010

Complètement mangas d'elle

Sud ouest Par Laurence Gallois
Un nouveau rendez-vous pour les amateurs de bandes dessinées japonaises.


«Je suis de la génération du Club Dorothée, Les chevaliers du Zodiaque, Dragon Ball Z… » La passion d'Emmanuelle Usselmann pour les mangas a commencé avec les dessins animés de son enfance. À 22 ans, cette étudiante en langues étrangères appliquées vient d'ouvrir une librairie consacrée à ces BD japonaises, cours Alsace-Lorraine (entre la rue Ste-Catherine et Pey-Berland).

« La France est le deuxième pays consommateur de mangas après le Japon, explique-t-elle. Mais j'ai réalisé qu'il n'y avait pas de librairie de ce genre à Bordeaux*, alors qu'il y en a partout ailleurs. » Dans le fond de la librairie, quelques poufs, des petites tables blanches et un tapis moelleux : un espace pour « permettre aux lecteurs de se réunir et parler des livres qu'ils ont aimés ou pas et lire tranquillement ». Pour cela, un forfait** à l'heure (2,50 €) et des boissons à un euro. Et bientôt, une console de jeux vidéos sur la cheminée.

Nombreux passionnés
« Je veux toucher à la fois les collégiens, lycéens et étudiants qui ont du temps mais pas beaucoup de moyens et au contraire les jeunes actifs qui peuvent venir acheter une série entière. » Car les passionnés possèdent généralement les séries dans leur intégralité, soit quinze tomes en moyenne, à 7 euros le titre. « Il y a très peu de séries que je n'ai pas achetées en entier », confirme Aurore, 24 ans. « Chez moi il y en a partout. »
Historique, surnaturel, amour, les mangas abordent tous les thèmes. « Avant, ils n'étaient destinés qu'aux enfants mais les éditeurs se sont rendu compte qu'une partie de leurs lecteurs avait grandi », note Emmanuelle. Dans ses rayonnages, il y a même un manga sur le vin, Les gouttes de Dieu, approprié pour Bordeaux. Et quand ces passionnés, comme Aurore et ses copines, se mettent à comparer les titres, les auteurs ou les adaptations en dessins animés de leurs séries préférées, un non-initié pourrait vite se sentir exclu.

*à part Manga K non ?
**sans déconner ?

3 commentaires:

  1. un forfait pour se réunir, lire et parler BD ...
    ils devraient faire payer l'entrée du raging bulles ^^

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  2. oui
    et puis des horodateurs dans la rue quand les gens se parlent... une taxe sur le papotage.

    Pour discuter BD, elle aurait du prendre exemple sur la librairie Critic à Rennes, ou les BD Fugue Café, et l'oiseau cabosse à toute heure...
    J'étais pas trop manga, livres de "consommation", mais alors là, j'y mettrai pas l'ombre d'un pied...

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  3. Bin c'est surtout que plutôt que payer un forfait à l'heure, autant aller lire ou emprunter son manga à la bibliothèque...
    Après, la boisson 1 euro et le coin sympa pour engloutir ses séries y a pire comme initiative...

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donc, tu voulais dire quoi ?