lundi 1 mars 2010

Tous les secrets des mangas

sud ouest du jour

TALENCE, CONFÉRENCE
Traducteur de bandes dessinées japonaises, Taro Ochiaï a décrypté les raisons de leur succès

Qu'est-ce qui peut bien intéresser autant les jeunes dans les mangas japonais ? Une vingtaine de personnes, manifestement très au fait de la BD japonaise, sont venues samedi échanger avec Taro Ochiaï, traducteur, adaptateur de mangas.

Lectorat segmenté

« Le manga offre un rythme de lecture différent de la BD européenne. Tout y est détaillé. Il y a peu de texte à lire. On tourne les pages rapidement. Le format du livre est plus petit. Les ressorts des scénarios sont proches de ceux du cinéma. De plus, au Japon, toute la production de mangas est segmentée selon le lectorat : pré-ados filles, pré-ados garçons, fans de cuisine, salariés... La mécanique est ainsi "super huilée" pour gérer les émotions du lecteur. Les personnages gentils présentent de grands yeux, par exemple, car l'émotion passe par le regard », explique Taro Ochiaï.


Taro Ochiaï présentera, vendredi 5 mars, à 18 heures, à la médiathèque de Thouars, un conte traditionnel pour enfants : « Un lièvre blanc sur son îlot rêve d'atteindre la côte qu'il aperçoit là-bas. »
Samedi 6 mars, un expresso polar nippon se déroulera à la médiathèque Castagnéra, à 14 h 30.

Auteur : P. D

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