mercredi 24 mars 2010

Cabanes, le parrain

Supplément Sud ouest du jour (page eco ?)

« Peindre, c'est s'arrêter de penser », cite-t-il, envieux de son pote Loisel qui « fait corps avec le dessin ». Dans sa belle maison de La Brède, il parle bien de son statut de « rêveur impénitent ». Ses références clés : « Mon père et mon frère qui dessinaient naturellement, Mickey et Rembrandt. »
Et le dessinateur enlumineur, ours bienveillant de la miroiterie où le père était graveur de verre : « il me laissait regarder ses dessins, m'a transmis l'envie par grognements, goldo vissée au coin du bec. Et comme je ne pouvais pas être le broyeur de couleurs de Léonard de Vinci, j'ai fait de la bande dessinée. »


Cabanes est une sommité de la BD. Du Roman de Renard à sa série Dans les villages. Il a sorti cet automne La princesse de sang, adaptation du roman de Manchette avec le fils de l'écrivain, Doug Headline. Le deuxième et dernier tome est en route. Dans son atelier haut perché, il travaille sur la palette graphique qu'il a adoptée il y a dix ans. Le sexagénaire aux vieilles sympathies communistes regarde le monde avec dépit mais passion. Celle de cet enlumineur grognon de la miroiterie . « J'y suis retourné. Des 50 employés de mon enfance, ils ne sont plus que quatre ou cinq. »

Rencontre samedi de 15 à 16 heures. (où ?)

Auteur : Y. D.

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