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mercredi 19 septembre 2018

Ouverture de saison au Levain

Le théatre du Levain nous invite à venir rencontrer Allain Glykos et à découvrir sa bande dessinée : Gilet de sauvetage. La discussion avec l’auteur et le dessinateur Antonin sera précédée de lectures d’œuvres de l’auteur par la comédienne Nadège Taravellier de la Cie IQONAPIA.

La soirée est organisée avec la complicité de la librairie le Contretemps de Bègles.

Théâtre le Levain, 26 rue de la République à Bègles
Mercredi 19 septembre à 20h,
Bar, tapas dès 19h30

mardi 8 mars 2016

Croc en jambe a 10 ans

Deux semaines d'expo à Lormont (Bois fleury) à partir du 8 mars

inaug' et battle de dessin le 9 mars à partir de 15h !!

samedi 19 avril 2014

Un écrivain et un auteur de BD au service des élèves

sud ouest par Katherine Bétoté

Enfants, parents d'élèves, enseignants, public, ils étaient nombreux samedi 12 avril pour l'inauguration de l'exposition des planches de BD d'Antonin

vendredi 11 avril 2014

L’art à quatre mains

Sud ouest par Katherine Bétoté

L'un est philosophe et écrivain, l'autre auteur de bandes dessinées. Leur rencontre est à la fois le croisement de deux générations portant un regard sur l'exil et l'écriture, mais aussi un cheminement artistique. La présentation ce soir des premières planches originales de l'adaptation en bande dessinée de La signature (A.Glykos, Ed. l'Escampette, 2011) par Allain Glykos et Antonin au château de Pujols est un rendez-vous à ne pas manquer.

Tout a commencé par une première adaptation en bande dessinée de l'ouvrage Manolis d'Allain Glykos.

mardi 19 novembre 2013

Antonin dans XXI

« Certains tombent, d’autres les relèvent »

« Je suis arrivé à Istanbul le soir du samedi 15 juin. Je n’ai pas de plan, je ne connais pas la ville. Je croise des gars qui courent en poussant un brancard avec un mec inconscient dessus. Les chats filent dans tous les sens. La foule devient très compacte. J’aperçois ce qui me semble être la place Taksim mais je ne vois pas bien. Trop de foule et de fumée devant.
Il y a un mélange étonnant de sons : appel à la prière, sirènes de pompiers, de police, coups de sifflet, slogans des manifestants, détonations... C’est fou, malgré cette atmosphère de chaos, il y a encore des parents et leurs enfants...
Au détour d’une rue trois jeunes me demandent une cigarette. J’ai que des roulées, ils grimacent. Je leur montre comment on fait. Ils ne parlent que turc, alors pour se comprendre, on se débrouille en mimant...
La police vient dans notre direction. Là, tout le monde court et s’enfonce dans les ruelles. Cent mètres plus bas, des gens boivent tranquillement assis sur des terrasses. Quelques-uns tombent, d’autres les relèvent. J’ai rien pour me protéger des gaz. Je décide de rentrer. J’y retournerai demain si c’est plus calme pour discuter...
Le lendemain, les rues sont propres et vides. La place Taksim n’est peuplée que de journalistes et de policiers. Des camions nettoient la place. Des gens remettent des rouleaux de gazon dans les espaces verts... Je m’assois dans un coin pour dessiner. Les policiers me regardent amusés et me laissent faire. »

Propos recueillis par Marion Quillard pour XXI