Une bande dessinée met Cordouan en vedette Publié le 03/09/2016 . Mis à jour le par Sudouest.fr par Philippe Belhache
Corbeyran et Michel Suro ont adapté le roman de Jean-Pierre Alaux. Une enquête en eaux troubles.
Une tempête, un phare mythique en manque de travaux de réfection, une mort mystérieuse… Bienvenue dans l'univers de Séraphin Cantarel, conservateur en chef des Monuments nationaux et détective occasionnel. Le roman Avis de tempête sur Cordouan, de Jean-Pierre Alaux, vient d'être adapté en bande dessinée (1), aux bons soins du scénariste bordelais Corbeyran. Un bel éclairage sur le gardien de l'estuaire.
L'album, au-delà du simple projet éditorial, est le résultat d'une belle rencontre. Celle du coauteur du best-seller « Le sang de la vigne » - que l'on peut également découvrir au petit écran, avec Pierre Arditi dans le rôle principal - et du scénariste de Châteaux Bordeaux, autour d'un projet de collaboration. Une amitié naît de cette adaptation. Ainsi que la volonté d'aller plus loin.
Retour dans les années 70
« Jean-Pierre m'a présenté ses romans, se souvient Corbeyran. Les aventures de Séraphin Cantarel paraissent dans la collection “Grands détectives” de l'éditeur 10/18. Ces polars sont intenses et bien documentés. Nous avons choisi Avis de tempête sur Cordouan car c'est un roman très riche, dont la dynamique se prête bien au passage à la bande dessinée. »
Une visite à Cordouan et un bon millier de photos plus tard, Corbeyran rend sa copie au dessinateur Michel Suro, avec qui il avait déjà collaboré sur Le clan des Chimères, une série dérivée de son célèbre Chant des Stryges. Ce dernier prête son trait réaliste à cette enquête qui mène Séraphin Cantarel, son adjoint et un policier opiniâtre, au milieu des années 70, à mettre au jour les secrets inavoués des occupants du phare.
Royan et Talmont
L'enquête fuit rapidement les rives de Gironde pour investir celles, voisines, de Charente-Maritime, entre Talmont et Saint-Seurin-d'Uzet, avec un court passage dans le Royan des seventies, le temps d'un embarquement. Suffisamment pour les amoureux de la station balnéaire puissent reconnaître, au détour d'une vignette, la silhouette si caractéristique de l'ancien casino, œuvre de l'architecte Claude Ferret, dont la démolition, une dizaine d'années plus tard, continue de diviser les riverains…
Une manière, pour Alaux et Corbeyran, de bouder le Médoc ? Il n'en est rien. Le prochain épisode - version BD - du Sang de la vigne, ne s'intitule-t-il pas Sous la robe de Margaux ? Cantarel, pour sa part, prendra bientôt la route du Mont Saint-Michel. Mais c'est déjà une autre histoire…
Une bande dessinée met Cordouan en vedette
RépondreSupprimerPublié le 03/09/2016 . Mis à jour le par Sudouest.fr par Philippe Belhache
Corbeyran et Michel Suro ont adapté le roman de Jean-Pierre Alaux. Une enquête en eaux troubles.
Une tempête, un phare mythique en manque de travaux de réfection, une mort mystérieuse… Bienvenue dans l'univers de Séraphin Cantarel, conservateur en chef des Monuments nationaux et détective occasionnel. Le roman Avis de tempête sur Cordouan, de Jean-Pierre Alaux, vient d'être adapté en bande dessinée (1), aux bons soins du scénariste bordelais Corbeyran. Un bel éclairage sur le gardien de l'estuaire.
L'album, au-delà du simple projet éditorial, est le résultat d'une belle rencontre. Celle du coauteur du best-seller « Le sang de la vigne » - que l'on peut également découvrir au petit écran, avec Pierre Arditi dans le rôle principal - et du scénariste de Châteaux Bordeaux, autour d'un projet de collaboration. Une amitié naît de cette adaptation. Ainsi que la volonté d'aller plus loin.
Retour dans les années 70
« Jean-Pierre m'a présenté ses romans, se souvient Corbeyran. Les aventures de Séraphin Cantarel paraissent dans la collection “Grands détectives” de l'éditeur 10/18. Ces polars sont intenses et bien documentés. Nous avons choisi Avis de tempête sur Cordouan car c'est un roman très riche, dont la dynamique se prête bien au passage à la bande dessinée. »
Une visite à Cordouan et un bon millier de photos plus tard, Corbeyran rend sa copie au dessinateur Michel Suro, avec qui il avait déjà collaboré sur Le clan des Chimères, une série dérivée de son célèbre Chant des Stryges. Ce dernier prête son trait réaliste à cette enquête qui mène Séraphin Cantarel, son adjoint et un policier opiniâtre, au milieu des années 70, à mettre au jour les secrets inavoués des occupants du phare.
Royan et Talmont
L'enquête fuit rapidement les rives de Gironde pour investir celles, voisines, de Charente-Maritime, entre Talmont et Saint-Seurin-d'Uzet, avec un court passage dans le Royan des seventies, le temps d'un embarquement. Suffisamment pour les amoureux de la station balnéaire puissent reconnaître, au détour d'une vignette, la silhouette si caractéristique de l'ancien casino, œuvre de l'architecte Claude Ferret, dont la démolition, une dizaine d'années plus tard, continue de diviser les riverains…
Une manière, pour Alaux et Corbeyran, de bouder le Médoc ? Il n'en est rien. Le prochain épisode - version BD - du Sang de la vigne, ne s'intitule-t-il pas Sous la robe de Margaux ? Cantarel, pour sa part, prendra bientôt la route du Mont Saint-Michel. Mais c'est déjà une autre histoire…
(1) Éditions Delcourt, 56 pages, 12,50 euros