Un minuscule entrefilet à propos de la nouvelle BD de Rica dans Directbordeaux7 Minus, mais c'est déjà pas si mal.
ultramoderne solitude Que la chair, et le silicone, sont tristes et faibles ! Employé de bureau insignifiant, Minus vit les mêmes affres que Michael Fassbender dans le film «Shame» de Steve McQueen, sorti concomitamment : l’obsession viscérale qui prend tête et parties, autrement dit, l’addiction au sexe, ses virées miteuses, teintées de cauchemar, ventilées à l’éthanol, ses réveils blafards... et les matins qui déchantent au boulot. Le Bordelais Rica met son graphisme à l’avenant, noir, très lourdement encré, évoquant inévitablement Charles Burns, au service d’un tout qui se tient, impeccable, glauque mais souvent drôle. Pour public averti. SLJ
Rica, «Minus», 64 p., Drugstore BD, Collection Roman Graphique, 17,25€.
Un minuscule entrefilet à propos de la nouvelle BD de Rica dans Directbordeaux7
RépondreSupprimerMinus, mais c'est déjà pas si mal.
ultramoderne solitude
Que la chair, et le silicone, sont tristes et faibles ! Employé de bureau insignifiant, Minus vit les mêmes affres que Michael Fassbender
dans le film «Shame» de Steve McQueen, sorti concomitamment : l’obsession viscérale qui prend tête et parties, autrement dit, l’addiction au sexe, ses virées miteuses, teintées de cauchemar, ventilées à l’éthanol, ses réveils
blafards... et les matins qui déchantent au boulot. Le Bordelais Rica met son graphisme à l’avenant, noir, très lourdement
encré, évoquant inévitablement
Charles Burns, au service d’un tout qui se tient, impeccable,
glauque mais souvent drôle. Pour public averti. SLJ
Rica, «Minus», 64 p., Drugstore BD, Collection Roman Graphique, 17,25€.
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