A Montalivet, organisé par BDM 33
avec Annabel, Batist, Calderon (auteur de l'affiche), Carreres, Caupenne, Cyrielle, Dav, Dellac, Deschamps, Espe, Gloris, Hernandez, Lacou, Lapo, Loth, Marchandot, Medrano, Mogavino, Nhieu, Pavot, Philoo, Pomes, Rooy, Sala, Sandro, Strom, Stromboni, Sully, Torres, Tourriol et Zicot
Sud ouest par julien lestage
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Week-end BD à Montalivet
Pour la 9e édition des Estivales de la BD, 33 auteurs à la rencontre du public.
«On a lancé les Estivales de la BD en réaction à ceux qui avaient tendance à dénigrer la bande dessinée. Il n’y avait de place que pour le roman. La BD, c’est aussi très riche. Entre le dessin et le texte, les auteurs vous plongent dans une atmosphère. C’est double ! ». Robert Charron est un infatigable ambassadeur de cette forme de lecture.
En 2004, avec quelques amis, il a donc lancé ce festival pour aider à promouvoir les auteurs et faire découvrir au public des univers très variés. Le ton est clairement affiché. Il s’agit de revendiquer ce qu’il appelle une « culture »
Un président scénariste
Ce week-end, dans la petite salle des sports de Montalivet, ils seront 33 auteurs à participer à la 9e édition d’une manifestation bien ancrée dans l’agenda de la presqu’île.
Cette année, c’est Thierry Gloris qui présidera la 9e édition des Estivales. « Tous les ans, c’est un scénariste que nous choisissons pour tenir ce rôle », relaie Robert Charron.
Thierry Gloris, qui se destinait à une carrière de professeur d’histoire, a finalement glissé vers la bande dessinée. Il se fera connaître en rentrant chez l’éditeur Delcourt avec le Codex angélique, une trilogie fantastique mise en images par Mickaël Bourgoin.
Des auteurs étrangers
Cette année, la manifestation compte aussi sept auteurs étrangers : quatre Espagnols, deux Italiens et un Belge. Au registre des nouveautés, l’association BD 33, organisatrice de ces Estivales, donne le « coup de pouce 2013 » à Stéphane Rooy.
Le Girondin a publié Le Zèbre à roulette. Une bande dessinée qui sensibilise le jeune public à la protection du littoral.
Les Estivales de la BD. Samedi 20 et dimanche 21 juillet. De 9 heures à 19 heures, salle des sports de Montalivet
Sud ouest par Robert Boivinet
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Quand l’histoire se décline en bulles
Ce week-end, une trentaine d’auteurs s’étaient donné rendez-vous aux Estivales de la BD. Rencontre avec Thierry Gloris, le président de cette 9e édition.
Si les Estivales de la BD constituent l’un des événements phares de l’été pour la commune, elles sont aussi l’un des rendez-vous majeurs de la bande dessinée en France. Ce week-end, la 9e édition des Estivales s’est déroulée à la salle des sports de Montalivet.
Robert Charron et ses amis de l’association BDM 33 ont réuni 33 auteurs, scénaristes, dessinateurs et coloristes venus de tous les horizons. Chacun s’est livré de bonne grâce aux séances de dédicaces et aux questions réponses d’un public d’initiés ou de simples curieux.
Samedi, en fin de matinée, la députée Pascale Got, le conseiller régional Jean-Jacques Corsans et, bien sûr, le maire Michel Bibey ont fait le tour des stands, pour saluer et féliciter les artistes. Entre deux séances de dédicaces, le président Thierry Gloris a répondu à nos questions.
Thierry Gloris, vous êtes déjà venu en tant qu’invité au festival de la BD et vous voilà président de la manifestation. Quelle différence faites-vous entre ces deux statuts ?
La distinction est importante, non pour la gloire bien sûr, mais pour les rapports avec les autres participants. Avant, j’étais surtout présent à titre personnel, un peu dans ma bulle avec quasiment pour seuls interlocuteurs mes lecteurs ! Cette année, je me suis efforcé de rencontrer tous mes collègues, d’aller au-devant d’eux… Je me suis également davantage investi, en réussissant par exemple à faire participer mes quatre confrères espagnols. Et puis, il revient au président de réaliser l’affiche du festival. Et c’est quand même avec un certain plaisir que je vois placardé un peu partout dans le Médoc l’affiche d’« Isabelle », La Louve de France, tirée de notre dernier ouvrage, et magnifiquement dessinée par Jaime Calderon, ici présent.
Justement, ce dernier titre laisse à penser que vous, l’historien de formation, privilégiez la période médiévale.
Non, je préfère en réalité l’époque moderne, disons à partir de la Révolution. Mais dans « Isabelle », c’est le personnage qui « nous » a intéressés, bien plus que le siècle. Je dis bien « nous » car le scénario a été l’œuvre de Marie, ma femme, et de Thierry. Marie, professeur d’histoire, m’a beaucoup aidé, en particulier dans la recherche historique sur le personnage. Il n’est pas question de prendre des libertés avec l’histoire, même si le scénario est ensuite quelque peu « romancé ».
Vous faites partie des scénaristes à succès. Comment considérez-vous l’avenir de la BD ?
Il faut savoir que le lectorat de la BD représente 300 000 personnes en France et il s’agit surtout d’un lectorat adulte. Le format de la BD franco-belge s’exporte peu et le nombre d’auteurs est en constante augmentation. On ressent une crispation chez certains auteurs. Pour moi, une diversification des thématiques s’impose. Elle est d’ailleurs déjà en marche avec la BD de filles ou la BD documentaire. La BD doit aussi prendre le wagon du numérique, mais pas à n’importe quel prix. À terme, l’objectif est d’attirer de nouveaux lecteurs, plus jeunes, vers le monde de la BD