dimanche 19 mai 2013

Les expositions de Regard 9


Espace Saint-Rémi
BORDEAUX - FUKUOKA / David Prudhomme
- En novembre dernier David Prudhomme a bénéficié d'une résidence de création au Japon (Fukuoka).
Il a notamment suivi le tournoi de Sumotori du Kyushu-Basho sur lequel il a réalisé un reportage graphique.
L'exposition vous place au premier rang du dohyô, et vous fait suivre de la préparation aux combats titanesque de ces danseurs agile.
- Une exposition de 36 dessins inédit, telle une promenade contemplative pour découvrir la ville de Bordeaux en suivant du regard le travail de l'auteur.
David Prudhomme nous offre ces images, un aller-retour entre deux villes, qui se répondent à la gràce de ses crayons.
Entrée libre et gratuite

Libriairie Mollat
LES SUMOS DE RYÔGOKU / Gilles Bordes-Pagès
Une exposition de photographies pour découvrir les fascinants rituels des sumos de Ryôgoku, quartier de Tokyo où vivent et s’entraînent les sumos.
Gilles Bordes-Pagès les a photographiés durant 4 années et nous présente quelques-uns de ses clichés pris dans l’intimité des séances de préparation et lors des tournois. Une plongée en première ligne du dohyô au cœur d’un univers encore méconnu en Europe.
Gilles Bordes-Pagès a exposé à de nombreuses reprises en France et à l’étranger et a été notamment primé au Festival Off de Visa pour l’image à Perpignan (grand prix du photo reportage en 2010 pour son reportage sur les sumos du Ryôgoku).
Ces clichés sont extraits de son ouvrage du même nom publié aux éditions Déclics.
Entrée libre et gratuite

Les mots bleus
UNE BALADE AUX LUEURS DE FUKUOKA / Vincent Lefrançois
Illustrateur français installé au Japon, à Fukuoka, depuis 1991, Vincent Lefrançois a un pied sur chaque continent, et l'esprit qui vagabonde entre les deux. Son travail se fonde sur une idée simple : «Décaler légèrement son regard pour révéler la poésie du monde".
Vincent Lefrançois pérégrine sur les traces de son maître, Jirô Taniguchi (il participe notamment à l’adaptation de ses mangas en français chez Casterman), jusqu'à ce que le décor dévoile ses secrets.
Cette exposition nous propose de le suivre dans ses pérégrinations à travers les rues de Fukuoka.
Entrée libre et gratuite

L'oiseau Cabosse - du 20 mai au 30 juin
Clafoutis / Éditions de la Cerise
Une exposition des planches et illustrations qui ont été publiés dans la moelleuse revue Clafoutis, depuis cinq numéro.
Retrouvez les auteurs : Vincent Perriot, Samuel Stento, Grégory Elbaz, Guillaume Trouillard, Sonia Pulido, Adrien Demont
Entrée libre et gratuite

Librairie BD Fugue
Akiléos : 10 ans d'édition
Retrouvez les auteurs de la maison d'édition, exposé à la librairie BD Fugue.
Entrée libre et gratuite

Librairie/Galerie N'a qu'1 œil - du 31 mai au 02 juin
Rêvodrome
Sur son blog l'œil livre, Johanna Schipper accumule autant de récit oniriques qui tentent de rendre intelligible cet intime langage nocturne.
Découvrez une installation faîte sur mesure, à la narration déstructurée qui nous plonge au cœur des rêves et pensées nocturne de l'auteure.
Dans sa galerie, N'a qu'1 œil présente aussi des livres à l'occasion du salon d'éditions faites avec les mains.
Entrée libre et gratuite

4 commentaires:

  1. Akileos et La Cerise fêtent leurs 10 ans
    Sud ouest du jour par SCJ

    Deux maisons d’édition de la région sont à l’honneur dans le cadre du festival Regard 9 : Akileos et la Cerise fêtent chacune leurs dix ans d’existence et proposeront cette quinzaine plusieurs temps forts. La Cerise est une maison d’édition d’esthètes, qui publie une revue précieuse et jubilatoire (« Clafoutis ») et qui sera à l’honneur avec une expo à l’Oiseau Cabosse, du 20 mai au 30 juin. Elle proposera par ailleurs, samedi, de 14 heures à 16 heures dans son atelier de la rue de la Rousselle, à Bordeaux, un atelier jeune public animé par Samuel Stento, une « 9e case » atypique suivi d’un apéro, d’un grand quizz de la BD et d’un concert dessiné (à 21 h 30).

    De son côté, Akileos vit une année faste pour son anniversaire : lauréat du prix spécial du jury lors du dernier festival international de la BD d’Angoulême (pour « Le Nao de Brown » de l’Anglais Glyn Dillon), cette maison d’édition de Talence consacre 50 % de ses publications aux classiques des comics américains (« Les Contes de la Crypte », EC Comics, etc). Elle s’illustre aussi régulièrement avec des livres d’art particulièrement remarquables. Souvent consacrés au cinéma (« Prometheus » de Ridley Scott, ou « L’Âge de Glace », avant ceux consacrés à la sage « Star Wars »), ces art-books s’intéressent aussi à la marge. Ainsi, « L’antre de la Hammer » visite les trésors du film d’horreur vintage. Akileos propose une grande expo à la librairie BD Fugue, un showcase énergique de Cromwell accompagné par les musiciens québécois d’Oromocto Diamond, et une soirée horreur gothique jeudi, à 20 heures, au cinéma Utopia, avec deux films du genre et une rencontre avec Marcus Hearn, historien de la Hammer

    De nombreuses autres manifestations sont proposées pendant le festival : lecture dessinée, performances, une « journée vide-ateliers » (sur le modèle des vide-greniers), concerts, lectures… Programme complet sur : www.rgrd9.com

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  2. Dans l’œil du sumo
    Sud ouest du jour par stéphane C. jonathan

    Proposé par l’association 9-33, le festival bordelais Regard 9 lorgne vers le Japon : la ville jumelle Fukuoka et les sumos de David Prudhomme.

    Massifs, ils toisent d’entrée le visiteur et plantent le décor. Quatre sumos, géants parmi les colosses, arborent leurs luxueux tabliers de présentation et semblent attendre le combat. Leur dignité, autant que l’étrangeté d’une rencontre dans les murs d’une ancienne église médiévale, force le respect. Comme ce « Sumo-gigogne », dont la tête copie la forme de son corps, les yeux tombants reprenant le trait de ses seins lourds.

    Reproduits sur quatre très grandes bâches, ces personnages dessinés introduisent la prestigieuse exposition « Bordeaux-Fukuoka » (1) présentée par David Prudhomme dans le cadre du festival R9 (pour « Regard neuf »). Pratiquement tous les 600 m² de l’espace Saint-Rémi sont habités de ces sumos qu’il a cotoyés l’an dernier. Et qui l’obsèdent depuis.

    « J’ai eu la chance de faire une résidence au Japon lors des festivités pour le 30e anniversaire du jumelage Bordeaux-Fukuoka explique David Prudhomme. Ce projet, piloté par l’association bordelaise 9-33, m’a permis d’exposer là-bas des dessins de Bordeaux. Et lors de mon séjour j’ai pu assister au tournoi de sumo du Kyushu Basho, l’île du sud où se trouve Fukuoka. »

    Une révélation pour l’auteur de « Rebetiko » et de « La Traversée du Louvre ». « Avec ce travail, j’ai retrouvé le plaisir du dessin dans ce qu’il a de primal, une jouissance que j’ai connue en dessinant les bisons et créatures de “Rupestres !”. »

    « La bande dessinée autrement », promet le festival. Tout juste. L’exposition ne se contente pas d’aligner des dessins; elle invite à une immersion. Son parcours, bâti selon une chronologie adaptée à la géométrie de l’ex-église médiévale, raconte une histoire. Une fois passée la reproduction du banzuke (la feuille de match, calligraphiée par les arbitres et qui liste les noms et qualités des participants), la première aile déroule les prémices du cérémonial sumo. L’intensité de la préparation au combat, le public massé, mangeant et buvant, la pureté des yobisashi (les chanteurs), les portraits des colosses, dont un est représenté grandeur nature dans un astucieux assemblage de plusieurs tableaux…

    « J’ai assisté à quinze jours de combats, et j’ai pu accéder aux coulisses, précise Prudhomme. La plupart des dessins, parmi la centaine présentés, sont des versions travaillées de croquis que j’ai réalisés d’après nature. Je les ai agencés comme on joue à “marabout- d’ficelle”. La narration s’inscrit dans la scénographie : le combat lui-même sera représenté sur une estrade de bambous figurant le dohiyo, avec des cases de BD en suspension. »

    Si le dessin traduit souvent l’étonnement d’un Occidental sur cet univers, jamais il ne verse dans la caricature. « Pour un Européen, le sumo est forcément d’une grande étrangeté. L’aspect monstrueux des corps, pourtant fantastiquement agiles, suscite la curiosité. Mais c’est un art d’une très forte spiritualité (la religion shinto), riche d’une grande culture. »

    Prompt à communiquer sa passion, David Prudhomme a invité cinq dessinateurs (Troub’s, Christian Cailleaux, Laureline Mattiussi, JD Pendanx et Adrien Demont) à réaliser en direct avec lui, ce soir à 18 heures, une grande fresque dans l’exposition. Par ailleurs, il participera aux « Regards croisés sur l’univers du sumotori » (2) avec le photographe Gilles Bordes-Pagès qui expose ses clichés sur le même thème à la Librairie Mollat.

    Enfin, Vincent Lefrançois, illustrateur français installé au Japon depuis 20 ans, présente toute la semaine aux Mots Bleus (rue Poquelin-Molière) ses planches et dessins racontant « Une balade aux lueurs de Fukuoka ».

    (1) Tous les jours jusqu’au 2 juin, de 11 à 19 heures à l’Espace Saint-Rémi (rue Jouannet à Bordeaux). (2) mercredi 29 mai à 14 heures à la Librairie Mollat, à Bordeaux

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  3. Bande dessinée / Regard 9
    une édition poids lourd
    page 4
    en une de Bordeaux 7 par Sébastien Lejeune

    Cette année, le festival Bord’Images piloté par l’association 9-33 achève sa mue pour se changer en Regard 9.
    Et de belle manière ! Dès aujourd’hui et jusqu’au 2 juin, il y en aura pour tous les goûts : ateliers, rencontres, performances dessinées et pas moins de six expos, dont une grande consacrée à David Prudhomme à Saint-Rémi.
    Rarement l’ancienne église Saint-Rémi avait été aussi bien “habillée” : en entrant dans l’espace de la rue Jouannet, on est frappé d’emblée par les silhouettes massives de sumotoris hauts de 4 mètres ! Tout autour, plus de 200 dessins, esquisses ou peintures autour du thème du sumo. Et derrière, une réplique de dojo toute de bambou parée, sur lequel l’auteur derrière cette expo, David Prudhomme, peaufinait hier les derniers détails de l’accrochage : avec du fil à pêche, il suspendait quantité de dessins de combats de sumo. «Je fais de la pêche au gros», lâche-t-il en riant.
    Ce travail a été réalisé au sortir d’un séjour à Fukuoka, au Japon, en novembre dernier, où l’artiste se rendait pour exposer ses «Vues de Bordeaux» (dont on pourra voir les planches jamais montrées ici) dans le cadre des 30 ans du jumelage des deux villes. Ce dojo central, point d’orgue de l’exposition – dont il a eu l’idée en rêve – lui permet de montrer son travail d’une autre manière : rien que de l’inédit et pas de publication en vue.
    «Quand je travaille une planche sur ordinateur, je bouge les cases comme j’en ai envie. Là, c’est un peu pareil, en trois dimensions. C’est ça, Regard 9 : voir la BD autrement.»

    La création avant tout
    Manifestement, Prudhomme a bien retenu le leitmotiv de la manifestation, à l’origine initiative de la Ville sous le nom de Bord’Images, et qui a considérablement évolué depuis sa prise en main par 9-33.
    Ne cherchez pas les stands de dédicaces qu’on voit partout ailleurs : Regard 9 se veut tout sauf un festival de signatures. «Notre volonté, c’est de faire découvrir cet art qu’est la bande dessinée de manière vivante, en donnant la priorité à la création», insiste Eric Audebert.
    «À partir de cette édition, nous consacrerons Saint-Rémi à un auteur, mais nous investirons beaucoup plus de lieux qu’auparavant. Et nous nous ouvrons aussi à de nouvelles formes d’art, comme le cinéma.»
    Le festival était déjà friand, en effet, de ces rencontres avec d’autres formes d’art, avec ses fameux concerts et autres lectures dessiné(e)s. On en retrouve un certain nombre cette année encore, dont un concert dessiné des frères Trouillard ce samedi à l’Atelier B (29, rue de la Rousselle) en clôture de la journée spéciale 10 ans des Éditions de la Cerise (lire aussi l’encadré plus bas). Et une grosse soirée au Bootleg, jeudi 30, avec pas moins de cinq dessinateurs et trois groupes à l’affiche.
    Le cinéma, à l’Utopia, vient compléter le dispositif avec quatre films dont deux docs, l’un en écho à l’expo de Prudhomme, «Tu seras sumo» (vendredi 20h30), et le très bon «Sous les bulles» de Maïna Bidegain sur l’économie de la BD (le 30, 20h30).

    Ayez l’oeil partout !
    Contrairement aux années précédentes, impossible de tout détailler tant les événements foisonnent un peu partout en ville. Côté expos, toujours en complément de l’expo centrale, on verra les photos de sumos de Gilles Bordes-Pagès à la libraire Mollat, et les flâneries à Fukuoka de Vincent Lefrançois aux Mots Bleus (rue Poquelin-Molière). Les éditeurs à 10 bougies se montrent à BD Fugue (rue de la Merci) pour Akiléos et à l’Oiseau Cabosse (rue Sainte-Colombe) pour la Cerise. Enfin, Johanna Schipper installera de manière fugace son «Rêvodrome» à la librairie N’a Qu’1 Oeil (rue Bouquière), les 1er et 2 juin, avec une performance du musicien japonais Kenzo Onoda lors du vernissage, vendredi 31.

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  4. Festival Regard 9, pour découvrir les artistes autrement
    20 minutes de mardi 21 mai
    http://www.20minutes.fr/bordeaux/1158655-bd-plus-pres
    par Julie Millet

    Près d'une centaine d'artistes de bandes dessinées vivrait à Bordeaux et sa région. C'est dire si le 9e art est prolixe en Gironde.

    Des dessins en direct
    Et ce sont bien les artistes qui sont au cœur de Regard 9, un festival de BD pas comme les autres. «Nous voulons montrer le travail des auteurs et des dessinateurs, en particulier le processus de création. Nous sommes à l'opposé d'un festival de dédicaces», explique Éric Audebert, le directeur de la manifestation. Ici, le public est invité à assister à des performances. Ainsi, lors de la soirée carte blanche à David Prudhomme, cinq auteurs devront faire un dessin improvisé et collectif sur une fresque de 7 m de long.

    Lors des concerts dessinés, musique et dessin en live se mêlent pour montrer au public la création en direct. Des ateliers, pour les grands et les petits sont proposés pour s'initier avec des professionnels (le mercredi 22 mai, inscriptions à info@rgrd9.com).

    Regard 9 fêtera également les 10 ans de deux maisons d'éditions bordelaises indépendantes : Les éditions de La Cerise et Akileos. Une autre preuve du dynamisme du 9e art à Bordeaux.

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donc, tu voulais dire quoi ?