Max de Radiguès, dessinateur belge de BD est la première personne à résider au château Brignon. Arrivé le 3 novembre, il est reparti samedi, au lendemain du vernissage de son exposition : 17 planches intégralement réalisées à Brignon.
-Comment êtes- vous arrivé à Carbon-Blanc ? -C'est Jérôme Musard, directeur artistique de Passage à l'art, qui a contacté mon éditeur sachant que j'avais déjà publié des strips dans des journaux belges et américains.
-Avant ce séjour, connaissiez-vous la région ? -Un peu : mon père vit depuis une dizaine d'années dans le Libournais, mais cela fait cinq ans que je n'étais pas venu, et je trouve que Bordeaux est une très belle ville où les gens sont sympathiques et très bien habillés (humour belge).
-Vos conditions de séjour ont-elles été satisfaisantes ? -Les gens qui m'entourent sont tous plus gentils les uns que les autres, quant au logement, il est plus grand que le mien à Bruxelles.
-Et au niveau de votre travail, où en êtes-vous ? -Le fait d'être en résidence m'a permis de quasiment terminer mon prochain ouvrage (titre provisoire : « 520 km de fugue ») qui raconte le périple d'un jeune garçon, environ 15 ans, qui part du Cap-Ferret pour rejoindre son premier amour à Montpellier. À côté de cela, j'ai également avancé sur une BD qui sera publiée aux éditions L'Employé du moi, maison d'éditions que nous avons créée avec quatre autres dessinateurs.
-Reviendrez-vous dans la région ? -Oui, pour le festival Bulles en Haut de Garonne qui aura lieu à la Maison des savoirs partagés, le 25 mars prochain, à Floirac, et où je viendrai avec trois auteurs cofondateurs de L'Employé du moi, dont un Américain. Mais je risque de revenir plus tôt puisque pendant mon séjour, je viens d'apprendre que ma BD « Pendant ce temps à White River Junction » a été sélectionnée au festival international de la BD d'Angoulême.
Recueilli par Daniel Charpentier http://www.sudouest.fr/2011/12/20/ligne-claire-a-brignon-585844-2809.php
Ligne claire à Brignon dans Sud ouest du jour
RépondreSupprimerMax de Radiguès, dessinateur belge de BD est la première personne à résider au château Brignon. Arrivé le 3 novembre, il est reparti samedi, au lendemain du vernissage de son exposition : 17 planches intégralement réalisées à Brignon.
-Comment êtes- vous arrivé à Carbon-Blanc ?
-C'est Jérôme Musard, directeur artistique de Passage à l'art, qui a contacté mon éditeur sachant que j'avais déjà publié des strips dans des journaux belges et américains.
-Avant ce séjour, connaissiez-vous la région ?
-Un peu : mon père vit depuis une dizaine d'années dans le Libournais, mais cela fait cinq ans que je n'étais pas venu, et je trouve que Bordeaux est une très belle ville où les gens sont sympathiques et très bien habillés (humour belge).
-Vos conditions de séjour ont-elles été satisfaisantes ?
-Les gens qui m'entourent sont tous plus gentils les uns que les autres, quant au logement, il est plus grand que le mien à Bruxelles.
-Et au niveau de votre travail, où en êtes-vous ?
-Le fait d'être en résidence m'a permis de quasiment terminer mon prochain ouvrage (titre provisoire : « 520 km de fugue ») qui raconte le périple d'un jeune garçon, environ 15 ans, qui part du Cap-Ferret pour rejoindre son premier amour à Montpellier. À côté de cela, j'ai également avancé sur une BD qui sera publiée aux éditions L'Employé du moi, maison d'éditions que nous avons créée avec quatre autres dessinateurs.
-Reviendrez-vous dans la région ?
-Oui, pour le festival Bulles en Haut de Garonne qui aura lieu à la Maison des savoirs partagés, le 25 mars prochain, à Floirac, et où je viendrai avec trois auteurs cofondateurs de L'Employé du moi, dont un Américain. Mais je risque de revenir plus tôt puisque pendant mon séjour, je viens d'apprendre que ma BD « Pendant ce temps à White River Junction » a été sélectionnée au festival international de la BD d'Angoulême.
Recueilli par Daniel Charpentier
http://www.sudouest.fr/2011/12/20/ligne-claire-a-brignon-585844-2809.php